Voyage en Polynesie

Tahiti, Moorea et les Marquises

Spéléologie (canyoning) à la Grotte Gournier

Dimanche, novembre 17, 2013 - Commentaires fermés

Le 17 novembre 2013, je partais faire une sortie spéléo dans le Vercors, à la grotte Gournier, encadré par un guide super de Kahotep (Manu Gondras). Pas de photo vu l'environnement, mais un clip vidéo et un compte rendu !

On arrive vers 10h sur le parking des Grottes de Choranches, où il ne fait pas très chaud (3-4°). Manu là aussi, on le repère vite avec le canot pneumatique. On se prépare sur le parking, habillé normalement pour commencer, avec en plus une combi speleo en tissu sur le dos, et un sac pour la combi néoprenes (2 pièces, 5mm), une pédale avec baudrier ceinture (= chambre à air), et un bidon pour le pic-nic. Le baudrier spéleo est plus rudimentaire que celui d'escalade, mais le pontet est en acier. On a deux longes, et un bloqueur de poignée, descendeur spéleo et un croll (qu'on utilisera pas, ni la pédale). Pour pouvoir garder mes lunettes de vue, je passe une ficelle au niveau du nez, que j'accroche sur le casque au niveau de la frontale, c'est très pratique, ça ne gène pas et il n'y a pas de risque de les perdre. Les frontales sont à LED, électrique, et Manu a au moins 4 paquets de pile de rab ! On met ~10 minutes pour rejoindre l’entrée de la grotte, où la rivière souterraine saute de la falaise dans une belle cascade ainsi que plusieurs vasques bien transparentes.

Entrée de Gournier

L'entrée de la grotte est gardée par un petit lac, où on dois faire la navette 2 par 2 dans le canot. Je dépose Manu qui installe la main courante sur la vire, puis je vais chercher les trois autres. Noeud de cabestan pour attacher l'annexe, Manu a été clair, si le canot n'est plus là, ce n'est pas lui qui retournera le chercher ! Je monte donc en dernier sur la vire, en grimpant un peu et en s'assurant avec la poignée sur la corde qui pend. Sur la vire, la main courante permet de rejoindre le sol de la grotte ; la +/- escalade de nuit dans la grotte glissante n'est pas si évidente que ça, surtout avec l'eau froide (mais claire) 6m en dessous ! Départ à 11h dans la galerie fossile !

On marche pendant 1h dans cette galerie bien volumineuse, entouré à 90% du temps par d'énormes rochers (tombés du plafond ...), mais aussi des passages près de l'eau, en particulier tout au début avec des Gournes (des vasques, fermées par des murets de calcaires, qui ont données son nom à la grotte), et à la Salle des Fontaines. Il y a beaucoup de belles colonnes de stalagmites, parfois ayant rejoint le plafond, de couleur beige calcaire ou bien blanc, en draperies. Cela ressemble assez à Padirac. A midi, on arrive au niveau du 1ere accès à la rivière, où on fait la pause repas.

Manu explique que pour lui, c'est surtout la rivière qui vaut le coup dans cette grotte, et que lui, il n'amène pas les gens que dans la galerie fossile, parce que ça décourage plus qu'autre chose cette marche au milieu des pavasses. On prend notre temps pour manger, en enfilant la combi néoprène, et la textile par dessous, et les gants Mappa rentré dans la combi ! On prend aussi un café chauffé au réchaud avant de repartir ... par les petits trous !!

Le 1er accès est juste à coté des nous, un passage entre les rochers dans lequel on passe tant bien que mal. On descend de ~10m comme ça, et on arrive enfin à la rivière. Avec les chaussettes néoprène dans les chaussures de marche, on en sent pas du temps la température de l'eau, ni au niveau des gants ... tant qu'ils restent bien dans la combi ! Après, c'est une autre histoire, et l'eau est très fraiche en fin de comptes, entre 7 et 9°, pas plus. On commence à remonter la rivière, ça ressemble beaucoup à du canyoning. Il n'y a pas énormément d'eau en soi, mais le lit est souvent étroit, 1.50m max. la majeur partie du temps, 50cm min, sauf un passage de >2m qui donne l'impression de marcher dans un ruisseau tout calme. Le reste du temps il y a entre 50cm en 1m de fond en moyenne, 1m50 à 2m dans les vasques.

On doit passer quelques seuils, les plus petits se font en s'appuyant sur les cotés du lit, les plus grosses se passent avec des barreaux et en style via ferrata, en passant les deux longues d'un barreau à l'autre. Florent commence à galéré sur un passage de via un peu long, ça tire sur les bras ! et sa longe était trop longue, donc une fois assis dans le baudrier, vaché, il ne pouvait plus se relever ! Après 5 bonnes minutes de galère, on finit par passer. Sur la cascade suivant, il n'a plus de bras, Manu l'assure avec une corde pour éviter les risques mais ça passe sans trop de problème.

La plus majeur partie de la rivière ressemble au Stix du Verdon, étroit et slalomant ; les lumières des frontales font des jolies lumières et impressions, dommage que personne n'ait d'appareil photo ! La frontale de Manu fait phare aussi, quand il la met en pleine puissance la visibilité est parfaite, les reflets sur l'eau superbes :) A un moment le lit est obstrué par un gros éboulement (je ne me souviens pas l'avoir passé à l'aller, seulement au retour où je pensais qu'on était retourné à la galerie fossile ... est-ce qu'il était bien là à l'aller ??).

En arrivant à un deuxième éboulement (peut-être vers le 4eme accès ?), Manu propose que Florent nous attende là, il est crevé ! Il reste donc sur cette éboulement, au sec et avec le réchaud pour se faire bouillir de l'eau (les roches sont karstiques et ne filtrent pas l'eau de la surface, et il y a des habitations---~Preles--- et des champs au dessus) et se désaltérer. On en a pour ~40minutes, Florent a interdiction de bouger de là !

On continue donc à 4 en direction de la Salle Chevalier. Le réseau continue comme avant, jusqu'à la Cascade de 12m. Et 12m, ça fait haut dans le noir, et surtout ça fait beaaaucoup de bruit, c'est la limite du supportable ! Le debut de la montée se fait avec une corde à noeud, ça ne monte pas très fort, puis avec une échelle de barreaux et une corde pour s'assurer. Je passe en dernier, et l'assurage n'est pas évident parce que personne ne me tient la corde tendu en bas. En haut des 12m, avec le bruit terrible, ça ne donne pas envie de trop réfléchir à la situation, juste faire ce qu'il y a à faire et bouger de là ! Barreaux horizontaux pour revenir dans le lit (il y a une grande salle au pied de la cascade) ... et c'est à nouveau technique, parce qu'on n'est pas les pieds dans l'eau, mais 3m au dessus (trop de courant / trop étroit) ! On progresse donc en appui sur les deux versants, en se débrouillant tant bien que mal pour faire passer les longues d'un segment de corde à l'autre (plus de barreaux ici, et les gants Mappa pour manier les mousquetons, ce n'est pas évident !). Je fais l'erreur de progresser 1m au dessus de la corde de main courante, et c'est très dangereux parce que ça fait une chute en "facteur 2" ... qui briserait le matériel (entre autre), donc il faut y faire très attention !! (C'est l'habitude de la via ferrata, où le matos résiste au facteur 2, et l'escalade libre où l'équipement n'est là que pour assurer la sécurité, on ne s'en sert pas pour grimper ; là ç'aurait été aussi simple et moins dangereux d'être en bas, suspendu à la corde !).

On continue un peu la progression jusqu'à une (grosse) vasque, 15h15 c'est l'heure de faire 1/2 tour pour Florent. Après lecture de la carte sur Internet, on était à peine à 100m de la salle Chevalier ! Le retour se fait sans soucis, dans le sens du courant on se fatigue beaucoup moins et on va plus vite ! On finit les navettes de canot à 19h, 8h sous terre c'est ce qui était prévu, nickel ! Il fait nuit quand on sort, mais la température est la même que dans la grotte. On repart 45 min plus tard, et j'arriverai à la maison à 21h. Bonne journée !!

Via Corda aux Falaise de Presles

Mercredi, septembre 24, 2014 - Commentaires fermés

Une autre sortie de la fin de l'été dernier, qui cloturait un petit série de cours d'escalade : une via corda aux Falaises de Presles, dans l'est du Vercors (un des sites d'escale les plus important en France). La via corda, c'est entre l'escale et la via ferrata, on se déplace plus en horizontal qu'en vertical, et l'escale n'est pas forcement très dures, mais impressionantes parce qu'au dessus du vide.



On ne voit pas trop le vide sur le panoramique, pourtant il y a un bon petit trou en dessous !




Voilà on se rend un peu mieux compte ici ! et nous on se promène sur la vire, ce petit "chemin" entre deux strates géologiques !



et on avance comme ça, encordés et en posant des dégaines (= double mousquetons) dans les spits de la falaise (c'est un site école, sécurisé, sinon faut les sangler sur les arbres, les rochers ou dans les failles)




Le retour se fait enfin par un rappel d'une quarantaine de mètres où l'on peut tranquillement de la descente en regardant le paysage à 360° :-)

Le Col de l'Azelier pour une nuit en yourt

Dimanche, octobre 12, 2014 - Commentaires fermés

L'an dernier, fin octobre, on passait une nuit en yourt au refuge de la Soldanelle, dans le Vercors, au dessus du col de l'Arzelier.

Après 20-30 min de montée (parking au col, à 1150m, refuge à 1450m), on arrive en haut des pistes, avec un paysage 100% automnale (et un temps aussi, il pleuvait à moitié).



Les couleurs sont très contrastées avec les nuages gris sombres ou blanc, les arbres oranges, jaunes ou verts foncées, les alpages encore verts claires, et les crêtes du Vercors aux roches bien apparentes !



Et juste sous "Les Deux Sœurs", une petite yourt pour nous (merci Jessica :-)




L'intérieur est tout cosy, pas très haut de plafond mais c'est seulement pour domir, du coup ça garde bien le chaud !





Repas du soir : soupe, gratin de raviole et dessert maison, nickel ! (on était les seuls au refuge avec les gérants !)



Et le lendemain, le temps est plus dégagé donc on en profite pour se balader sous les crêtes.



L'arrivée au pieds des falaise est assez impressionnante et vertigineuse, c'est raide et il y a du vent !




(pourtant ça ne se voit pas bien sur les photos, même sur la vue panoramique, mais je vous assure que ça fait un vide !)



Finalement on est bien vers le parking, on voit mieux les falaises, et on se demande comment ça peut être si impressionnant là-haut alors que ça ne parait rien d'ici !

La Dent de Moirans

Dimanche, novembre 08, 2015 - Commentaires fermés

Petit tour ce weekend à la Dent de Moirans, qui marque la sortie des montages de Grenoble, en partant vers Lyon et Valence. Le sommet n'est pas très haut, 988m, avec un départ 250/300m plus bas. Mais la vue sur Grenoble et la vallée de l'Isère est belle !

Vue sur Grenoble

C'est le trajet qu'on fait tous les jours, avec Voreppe au premier plan à gauche et Fontaine derrière la carrière, qui se fond avec Grenoble dans la cuvette.

Belledonne

On voit aussi nos (anciennes) montages, les Grands Pics de Belledonne (2978m), la Grande Lance de Domene et le Grand Colon, et plus prés le Saint Eynard et le Neron.

Attention aux falaises !

De l'autre coté, c'est ... plus plat !

Vallée de Moiran

On voit quand même qu'il reste des collines derrière Voiron et la fin de la Chartreuse sur la droite, avec le sommet de le Grande Sure.

description

"- Mais alors, c'est où ma maison dans tout ça ... ??"

Mais alors, c'est où ma maison dans tout ça ... ??

"- ah c'est là !!! :-)"

 ah c'est là !!!